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L’ascension d’un Prince

Posted by lutopium sur 20 octobre 2008

C’est ce soir que Robin Philpot lançait son livre « Derrière l’État Desmarais: POWER ». Je suis un de ceux qui sont fascinés par le mystère entourant cette famille. Immensément riches, toutes les rumeurs veulent que les Desmarais savent également comment tirer les ficelles politiques. Mais rares sont les écrits ou les reportages qui nous offrent un portrait détaillé de la vie de ces gens riches et célèbres.

Déjà, à la lecture des premières pages, on sent que c’est un travail de recherche sérieux et que l’auteur n’hésite pas à analyser l’impact du clan Desmarais sur le projet de souveraineté du Québec. On se souvient que cette histoire est enracinée dans notre pays depuis plus de 40 ans et le livre de Philpot nous permet de comprendre la patience et l’ambition de Paul Desmarais. Déjà en 1968, le député libéral Yves Michaud y allait d’une mise en garde sans équivoque:

« En faut-il d’avantage pour marquer le caractère grave d’une situation qui, si elle n’est pas l’objet d’un examen détaillé, scrupuleux et attentif – tel que le permettent nos règlements – de la part des élus du peuple et des responsables de l’État, rsique d’abandonner dans les mains d’une oligarchie financière, une puissance plus grande que celle de l’État, une force éventuellement capable de contrecarrer les volontés des élus du peuple et de l’exécutif? Situation grave, poursuivait le député Yves Michaud… »

Ça promet d’être du bonbon… Le livre est en vente mercredi le 22. Le Journal de Montréal a même réservé quatre pages pour en souligner l’arrivée en librairie. On peut entendre Pierre-Karl s’écrier: « tiens toé mon Paulo… »

8 Réponses to “L’ascension d’un Prince”

  1. Alex said

    Ce que j’ai hâte, c’est de voir le pas de couverture de la sortie de ce livre-là sur Cyberpresse… 😛

  2. Manx said

    J’aime le style de Philpot, mais des fois, il monte vite à l’extrême. Ce sera probablement une bonne lecture pour moi cet été ^^. Le sujet m’intéresse, mais je ne sais pas trop à quoi m’attendre de ça.

  3. « le pas de couverture »

    Ha ha ha!

  4. derteilzeitberliner said

    En espérant que ça ne vire pas comme son livre sur le Rwanda…

  5. lutopium said

    @Alex: M. Philpot mentionnait hier soir que Paul Desmarais et ses fils ont refusé toute entrevue. Il serait donc très surprenant que les journaux de Gesca publient une critique du livre… De son côté, le Journal de Montréal s’est bien amusé… 😎

    @Manx: Philpot a effectivement un style bien à lui. Le livre semble avoir une approche souverainiste un peu à la saveur Dubuc ou Bourgeois. Mais je sens que je vais me régaler de toutes façons!

    @Renart: L’Empereur sait bien danser!

    @Derteilzeitberliner: Une chance qu’on n’a pas tiré un film sur Desmarais suite à un livre de Courtemanche… Philpot passerait encore pour un trouble-fête!

  6. Sir Seb said

    Hmmmmm, un régal pour les jours où je voudrai être flatté dans le sens du « pouelle ». Par contre, lorsque l’on souligne que cet ouvrage semble être bien documenté, l’urticaire me sort. Par exemple, les brûlots de Normand Lester, malgré certaines jouissances et un regain souverain lors de leur lecture m’a laissé un goût amer. La mise hors contexte de certain fait est un art pour ces écrivains… Je vais le lire, c’est sur, mais avec circonspection.

  7. Double génocide au Rwanda ?
    8 mars 2007 …La grosse presse épaisse sentant la victoire libérale ou adéquiste en péril, monte en épingle, essaie de créer la controverse concernant le génocide du Rwanda.

    Il existe une polémique autour d’un seul génocide au Rwanda car plusieurs défendent la thèse d’un double génocide.
    Voici un petit extrait tiré de Wikipedia :
    Des personnalités et des militaires français, comme François Mitterrand, Dominique de Villepin, Pierre Péan, le Colonel Hogard ou Bernard Debré, le périodique AfriquEducation[1], défendent ou ont défendu aussi l’idée d’un double génocide.
    Pour en savoir plus lisez Wikipedia sur le Rwanda.

    Il a été plus facile de faire admettre un seul génocide par la Communauté internationale que de tenter de faire admettre par cette même communauté internationale le génocide palestinien.
    Il est tout à fait odieux que la « communauté internationale » fige dans le temps une décision qui devint un dogme coulé dans le ciment. La communauté internationale a fait des erreurs et elle le sait. Elle s’est donc prémunie de «loi» comme celle sur le négationnisme qui interdit toute contestation. La liberté d’opinion prend une maudite débarque avec eux.

    Robin Philpot candidat dans St-Henri qui a déjà écrit sur le sujet en 2003 a un frère James Philpot qui était l’avocat de l’un des accusés mis en cause. Et pour la défense de son client James l’avocat, prétendait que c’était en riposte contre les Tutsis qui avaient commis ce genre de crimes auparavant.
    Et Robin Philpot le frère de l’autre qui n’est pas un traître, croit à l’usage abusif du terme génocide, pourquoi en FAIRE UN DRAME, maintenant, sinon par mesquinerie politique.

    Et surtout, ne vous fiez jamais à des propos rapportés par les journalistes surtout ceux de la Presse et les autres du groupe Gesca. – AntiPollution

  8. lutopium said

    @Sir Seb: j’ai parcouru le tiers du bouquin et difficile de crier au chef-d’oeuvre littéraire… M. Philpot ne changera jamais, c’est un indépendantiste jusque dans le bout des orteils. Il se permet donc de longs exposés sur l’impact des Desmarais sur l’émancipation politique du Québec mais il inclut également toutes sortes d’anecdotes qui n’ont rien avoir avec lui, arrachant au passage la tête de tous les « ennemis » canadiens-anglais. M. Philpot prend tout de même le soin de nous rappeler qu’il s’agit d’un essai politique et non d’une biographie. Dans ce sens, c’est un livre intéressant qui nous aide à mieux cerner le personnage…

    @Antipollution: merci pour ces infos supplémntaires, ça remet les choses en perspectives… T’inquiètes pas, je ne me fie jamais aux écrits de La Presse. Une chance que nous avons le web!

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