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Sabia à la Caisse: une erreur de débutant

Posted by lutopium sur 14 mars 2009

Je n’en reviens toujours pas… Comment les libéraux et la direction de la Caisse de dépôt du Québec en sont-ils arrivés à nommer Michael Sabia au poste de président?  Je suis entièrement d’accord avec la conclusion de Bernard Landry: c’est plus qu’une erreur: c’est une faute.

Ceux qui me lisent régulièrement savent que je ne suis pas un grand défenseur du culte du chef. Il ne faut pas paniquer, la Caisse peut fonctionner normalement avec un exécutif et des professionnels compétents. Le président agira souvent comme le chef d’orchestre, s’assurant que tous les projets présentés par les vice-présidences sont traitées en ordre de priorité. Les opérations quotidiennes de l’organisation peuvent cependant se passer d’un grand manitou suprême. Il faut prendre son temps.

Tout de même, comme un président a droit de veto sur les grandes décisions – même s’il doit obtenir le consentement du conseil d’administration, il est primordial que la personne qui occupe cette fonction ait des compétences minimales. Évidemment, une formation de base en gestion des affaires sera un atout. Cependant, chaque industrie a ses particularités et le/la présidentE devra en connaître les moindres rouages. Michael Sabia n’est pas reconnu comme un expert des placements financiers. C’est le premier problème.

Le deuxième malaise face à cette nomination est reliée à la personnalité de l’individu. Suite aux récents problèmes de la Caisse dans le monde de la spéculation financière, on semble nous dire qu’elle doit se doter maintenant d’un représentant qui est en mesure de redorer son blason tout en étant capable de convaincre l’opinion publique que le train retrouve enfin ses rails. C’est pas parce qu’il a travaillé au CN lors du processus de sa privatisation que M. Sabia est automatiquement devenu un grand communicateur. Au contraire, il est plutôt du genre timide et effacé. Demandez aux employés de Bell Canada. Depuis l’arrivée de George Cope, ils sont surpris de recevoir des courriels de leur président…

Le troisième handicap de Michael Sabia est associé à la plus importante décision qu’il ait eu à prendre lorsqu’il était président de BCE: la privatisation (retrait de la bourse) de l’entreprise et la mise aux enchères d’un patrimoine collectif. Présentée comme un avantage extraordinaire pour les milliers d’actionnaires (une action stagnante à 28$ rachetée pour 42$), la vente de BCE aux mains du prête-nom Teachers représentait également un danger potentiel pour l’économie canadienne: mises-à-pied massives, impartition, sous-traitance, démantèlement de l’entreprise, refinancement des infrastructures… Comme je le mentionnais dans un billet publié le 7 août dernier, « …les partenaires américains de Teacher’s – les fonds (d’équité) Providence et Madison – s’en mettront plein les poches en ayant recours à la sous-traitance et en vendant les actifs de l’entreprise que les abonnés financent depuis plus de 125 ans… » Sous Michael Sabia, aucun respect pour le patrimoine collectif. Sous Michael Sabia, un joyau de l’économie canadienne pouvait soudainement se retrouver sur le marché de la spéculation des firmes d’équité. Le monde des prédateurs et des assoifés de richesse instantanée.

Michael Sabia doit changer d’avis et refuser l’offre de la Caisse de dépôt. Autrement, nous sommes en plein délire. Je n’arrive pas à m’expliquer comment l’exécutif du Parti Libéral ait réussi à plonger dans ce bourbier. Ce ne sont pas des amateurs… que se passe-t-il dans le bureau de Jean Charest à Québec?

Illustration: marin.a – Flickr

15 Réponses to “Sabia à la Caisse: une erreur de débutant”

  1. Merci Lutopium pour votre article. Il faut maintenir la pression sur Jean Charest, Monique Jérôme Forget et le PLQ et les autres fédéralistes du Québec et du ROC qui travaillent au démantelement du Québec INC.

  2. derteilzeitberliner said

    @AntiPollution

    La décision de rester ou non en affaires appartient d’abord aux entreprises elles-mêmes. Ce sont elles, et non l’État, qui forment le Québec INC.

    De plus, le Québec Inc serait probablement plus fort si les nationalistes québécois comptaient plus d’hommes d’affaires dans leurs rangs.

    Sans oublier que les frontières n’existent plus de nos jours. À nous d’en prendre acte et prendre notre place.

  3. lutopium said

    @AntiPollution: Merci. J’ai laissé un commentaire sur votre blogue. Je me permet de l’afficher ici également pour la postérité…

    « Je n’ai jamais compris pourquoi Michael Sabia et le C.A. de BCE avaient été attirés par l’idée de retirer l’entreprise de la bourse afin d’en faire une compagnie privée. La seule raison que j’ai pu trouvée c’est l’enrichissement accéléré des grands dirigeants de l’entreprise parce que chaque action qui valait environ $26 aurait été rachetée pour $42. Bien des patrons de Bell seraient devenus beaucoup plus riches.

    À l’époque de l’offre d’achat de Teachers, les journalistes n’ont pas appprofondi l’analyse de cette transaction. J’ai même envoyé un courriel au Devoir avec quelques informations et ils n’ont jamais eu le courage de creuser l’histoire. À mon avis, il y avait anguille sous roche.

    Tout le monde parlait alors de la transaction Teachers-BCE. Il faut bien comprendre que Teachers (tout comme la Caisse de dépôt) n’est pas un gestionnaire d’entreprise. Tout ce qu’ils veulent c’est le rendement. Les vrais gestionnaires qui auraient pris le contrôle de la destinée de BCE étaient les deux firmes d’équité américaines. Avec l’assistance du millionnaire ontarien George Cope, qui a fait fortune en vendant Clearnet à Telus.

    Ces deux firmes d’équité auraient fort probablement vendu des portions de BCE afin de rembourser les dettes de l’entreprise (dette courante et dette reliée à la transaction – des milliards de dollars). Ils auraient probablement viré des centaines d’employés tout en se tournant vers la sous-traitance et l’impartition (modèle déjà populaire chez Bell). Peut-être auraient-ils vendu les infrastructures (centrales téléphoniques, réseaux, équipements, etc…) à une firme de financement (style GE Capital) afin d’avoir le moins d’actifs possible (approche traditionnelle des firmes d’équité).

    Bell serait devenue une marque de commerce (style Virgin Mobile) et elle aurait « loué » les droits de passage. Après 5 ou 6 ans, les firmes d’équité auraient replacé Bell sur le marché boursier en lançant un appel à l’épargne (IPO) afin de récupérer leurs investissements (minimes) et rembourser les banques (Citibank était le prêteur numéro 1…).

    Michael Sabia a été le maître d’oeuvre de cette idée de transaction (avortée suite aux déboires de la Citibank et de la Royal Bank of Scotland), ce qui lui permettait d’en retirer un « bonus » d’environ 30 millions de dollars. La transaction n’a pas fonctionné mais M. Sabia a quand même pris la poudre d’escampette avec une « prime » oscillant entre 30 et 50 millions.

    C’est vraiment le type de gestionnaire qu’on veut à la Caisse de dépôt?

  4. « Ceux qui me lisent régulièrement savent que je ne suis pas un grand défenseur du culte du chef. »

    On a au moins un point en commun Lutopium.

    D’où l’intérêt pour toi Lutopium de ne pas aller trop à gauche car plus on va dans les extrêmes (gauche ou droite), plus le culte du chef est important.

    Et d’après moi, Amir et Françoise l’ont très fort le culte du chef. Sinon, il y a déjà des lustres que l’un aurait laissé la place à l’autre par humilité ou pour faire passer les intérêts du parti avant ceux de sa propre petite personne.

  5. @AP,

    Le démantèlement du Québec inc. devrait, à mon humble avis, être également vu aux yeux de bien des indépendantistes comme quelque chose qui pourrait globalement être bénéfique pour l’économie du Québec.

    Fort heureusement, il y en a quelques uns comme Jean-Luc Proulx du Québec de demain mais malheureusement, souvent trop minoritaires.

    Le Québec inc était peut-être une bonne chose en 1960 mais en 2009 avec un modèle de mondialisation omni-présent où même les États-Unis jadis première puissance mondiale jusqu’à tout récemment sont possédés presque entièrement par la Chine et par des intérêts étrangers.

    Au Québec inc de faire pareil et d’étendre leur territoire au monde entier. S’ils viennent jouer dans notre cours, on peut aller jouer dans la leur et c’est ainsi en ces temps de mondialisation qu’on le veuille ou non.

    Il faut jouer la « game » actuelle et je ne crois pas que le protectionnisme nombriliste jadis prôné par le Québec inc soit une si bonne solution et en soit une d’actualité.

  6. YLTech said

    J’ai de gros doute sur ces résultats:
    Ne pas oublier:

    1. Michael Sabia, le président et chef de la direction de BCE, devrait recevoir plus de 31 millions en marge de la prise de contrôle annoncée en fin de semaine(juillet 2007) entre BCE et le Régime de retraite des enseignantes et enseignants de l’Ontario, communément appelé Teachers, rapporte le quotidien torontois The Globe and Mail.

    http://www.ledevoir.com/2007/07/04/149257.html

    2. Au printemps 2006, peu de temps après que Bell eut annoncé qu’elle abolirait entre 3000 et 4000 postes, l’entreprise a dévoilé que M. Sabia avait reçu une augmentation de salaire de 555 pour cent, à 6,7 millions $.

    http://www.jminforme.ca/national/article/602605

    Comment, les copains de Desmarais(Charest et compagnies)
    peuvent-ils espérer qu’un tel homme
    qui s’est rempli les poches au dépends des autres
    arrêtera de le faire
    maintenant qu’il est à la CDP.

    Le passé est garant de l’avenir

    Bien à vous

    YLTech

  7. gaetanpelletier said

    Les employés de Bell ne lui font pas une belle image.

    One for the money

    Two for the show….

    Les Elvis Gratton du Parlement

    LES ELVIS GRATTON DU PARLEMENT

  8. Frankie said

    Un Non-Québécois à la tête de la structure publique qui gère les économies des Québécois … Une autre preuve mesdames et messieurs que nous perdons progressivement le contrôle de notre propre état. J’ai déjà écrit quelque chose de semblable concernant cette triste constatation par rapport à un autre domaine d’affaires publiques :

    http://amonhumbleavis.wordpress.com/2009/03/02/la-necessite-de-couper-le-financement-des-ecoles-privees/#comment-1029

    Avec ce NON-Québécois anti-nationaliste qui a le plein support des hautes sphères du PLQ (gouvernement actuel), attendez-vous à des résultats et des bilans financiers désastreux. Lui il s’en fout, il aura une retraite bien garnie, à même nos cotisations, et tant qu’à y’être, pourquoi ne pas faire planter cette grande institution Québécoise (institution bâtie par le plus grand leader patriotique que le Québec moderne a eu, soit Jacques Parizeau), question de mettre dans la merde la moitié des contribuables de la Caisse, soient les souverainistes du Québec ??? Pourquoi pas ? Ça réduirait à néant notre poids économique et nous n’aurions plus le pouvoir de «causer quelconque problème à l’intérieur de cette si belle fédération unie». En plus, dites-vous qu’il ne risque rien, mais rien du tout. Même dans l’éventualité de la pire catastrophe de notre histoire, pas une cent ne sera enlevée de sa paye, ni de son fonds de pension !

    Sincèrement, pour ceux qui ont confiance en l’Institution et qui y placent des sommes considérables, tout comme les autres petits épargnants d’ailleurs, il faut qu’idéalement que ce ‘gestionnaire’ étranger quitte la Caisse aussi vite qu’il en est entré. J’ose espérer que le citoyen peut y faire quelque chose de concret …

  9. @frankie,

     » J’ose espérer que le citoyen peut y faire quelque chose de concret … »

    Oui, voter autre chose que libéral…en 2012…peut-être.

  10. @ lutopium.

    «Ce ne sont pas des amateurs… que se passe-t-il dans le bureau de Jean Charest à Québec?»

    La ministre des Finances est une psychologue, la ministre des Transports est une pharmacienne, la présidente du Conseil du Trésor est une secrétaire, la ministre de l’Éducation est une sociologue doublée d’une urbaniste, la ministre des Aînés est une animatrice de télévision à l’eau de rose, le ministre des Ressources naturelles est un politologue, la ministre de l’Environnement est une psychologue, le ministre de l’Agriculture est un notaire, le ministre du Revenu a étudié en éducation physique, en plus d’être un crosseur, le ministre de la Famille est un attaché politique, le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale est un ingénieur qui a réussi à déshonorer la région de Québec lorsqu’il en était le ministre responsable, le ministre du Travail est un ingénieur qui a déjà été condamné pour alcool au volant (tiens, tiens!), le ministre des Affaires autochtones est un dentiste, la ministre des Services gouvernementaux est une animatrice de radio, celle qui s’occupe des Services sociaux est une éditrice, le ministre de la Sécurité publique est un avocat véreux qui était pleinement au courant de l’Affaire Marie-Claude Montpetit.

    Veux-tu que je continue, lutopium? Je regarde ça et je me dis que les ex-députés adéquistes n’étaient pas si mal que ça, finalement.

  11. lutopium said

    @Tym Machine: Tu sais, la gauche et la droite… Je m’identifie à la gauche par la force des choses. Mais je me considère beaucoup plus comme un humaniste qui cherche des façons pour mieux vivre en société… Je ne suis pas d’accord avec toi en ce qui concerne le rôle de Françoise David et Amir Khadir au sein de Québec solidaire. En fait, c’est un peu le contraire que cette jeune formation politique essaie de faire en nommant deux porte-parole; pas de chef. Pas de droit de veto qui font chier les membres. Sois sans crainte, je ne crois pas que Mme David et M. Khadir essaient de faire passer leurs intérêts personnels avant ceux des membres du parti et des citoyens en général. Si tel était le cas, ils n’auraient pas choisi ce défi, ils auraient joint une autre formation politique qui leur aurait donné une plus grande place sur l’échiquier politique. Ils n’ont pas choisi la facilité….

    @YLTech: Bienvenue chez moi! Effectivement, M. Sabia s’est octroyé de jolis cadeaux avant son départ de BCE. Et saviez-vous que le salaire des employés non-syndiqués est gelé depuis deux ans? Sans compter les mises-à-pied, le gel de l’embauche et la sous-traitance de plus en plus importante… Drôle de messie pour une organisation publique!

    @Gaétan: J’ai lu ton billet. Le témoignage de l’employé de Bell est très représentatif du fonctionnement des grosses boîtes nord-américaines. La rénumération (salaires, bonus, fonds de retraite) des dirigeants est bonifiée alors que celle des employés est stagnante. On me dit également que l’impartition du département technique aux Indes est un désastre. Je crois qu’il est évident que M. Sabia ne pensait qu’à une chose depuis 2007: ses poches.

    @Frankie: Bon point. Je crois que la plus grande qualité qui est absente du c.v. de M. Sabia c’est son attachement à un patrimoine collectif. Il était prêt à vendre BCE à des américains (Teachers n’était qu’un prête-nom à mon avis) qui n’auraient pas hésité à démantelé ce joyau du patrimoine québécois. À mon avis, le Parti Libéral aurait du regarder du côté des ex-dirigeants du Mouvement Desjardins ou de hauts-fonctionnaires du Ministère du Revenu. On aurait pu facilement donner un mandat de deux ans à un Alban D’Amours, un Jocelyn Proteau ou tout autre expert financier qui croit en la coopération. Michael Sabia: un mauvais choix.

    @Jean-Luc Proulx: Je faisais référence aux conseillers de Jean Charest. Notre Premier Ministre est entouré de conseillers seniors qui sont loin d’être des amateurs. Je ne dis pas que je serais toujours d’accord avec les conseils qu’ils prodigent à Jean Charest. Mais, chose certaine, je ne comprend toujours pas pourquoi ils ont entériné la nomination de Michael Sabia. À moins que Jean Charest ait fait une erreur. Encore une fois?

    Je n’ai jamais dit que la totalité des députés adéquistes n’ont pas fait un bon travail lors de leur court passage à l’Assemblée Nationale. Cependant, une poignée d’entre eux ont su tiré leur épingle du jeu. La majorité des députés adéquistes qui ont siégé entre mars 2007 et novembre 2008 n’ont pas fait grand chose au niveau national. Tu le sais fort bien. Et Mario Dumont le sait aussi.

  12. @ lutopium.

    «Je faisais référence aux conseillers de Jean Charest. Notre Premier Ministre est entouré de conseillers seniors qui sont loin d’être des amateurs.»

    Quand Charogne est majoritaire, il n’écoute pas ses conseillers. Souviens-toi de 2003-2007!

    «Je n’ai jamais dit que la totalité des députés adéquistes n’ont pas fait un bon travail lors de leur court passage à l’Assemblée Nationale. Cependant, une poignée d’entre eux ont su tiré leur épingle du jeu.»

    Mon point consistait à démontrer que ce gouvernement est composé majoritairement de gens qui ne sont pas à leur place. Si on a traité les députés adéquistes de 2007-2008 de ti-clins incompétents indignes de leur fonction seulement à cause de leur inexpérience politique et de leur manque de notoriété (argument trop facile pour empêcher quelqu’un de se présenter aux élections), on doit le faire aussi avec la faiblesse pitoyable de la feuille de route des députés et ministres libéraux.

    Que tu le veuilles ou non, la place d’une psychologue n’est pas aux Finances et la place d’un politologue n’est pas aux Ressources naturelles. Couillard, Séguin, Bellemare, Mulcair, eux, c’étaient des cerveaux dans leur domaine et qui étaient à leur place dans les fonctions qu’ils occupaient. Aujourd’hui, les libéraux les plus potables sont Bolduc, Normandeau et peut-être Bachand, mais ça, on aurait dû s’en rendre compte aux dernières élections. Même André Pratte vocifère contre la nomination bâclée de Michael Sabia qui a été faite sur le coin d’une table par partisanerie politique, ce n’est pas peu dire.

    «Cependant, une poignée d’entre eux ont su tiré leur épingle du jeu. La majorité des députés adéquistes qui ont siégé entre mars 2007 et novembre 2008 n’ont pas fait grand chose au niveau national. Tu le sais fort bien. Et Mario Dumont le sait aussi.»

    Je n’ai jamais dit le contraire, mais que des grands députés adéquistes comme Sébastien Proulx et Sylvain Légaré, qui ont peut-être fait plus pour leur comté respectif que leurs prédécesseurs libéraux et péquistes réunis, aient dû payer pour tout ça, j’en rage.

    Par contre, ça, ça peut me déranger encore plus: http://lequebecdedemain.blogspot.com/2009/03/lignorance-cest-la-force.html

  13. lutopium said

    @Jean-Luc: Je suis d’accord. Certains députés adéquistes ont fait une bonne job dans leur comté. J’ai fait le tour de la circonscription de Chambly lors des dernières élections et la grande majorité des intervenants n’avaient que des bons mots pour Richard Merlini.

  14. Reblochon said

    Quelqu’un pour nous parler du passé politique de cet ultra-nationaliste fanatique canadien qui a lutté corps et ame contre la souveraineté du Quebec ?

    Ce n’est pas la caisse et Charest qui a mis en place Sabia, ce sont les memes qui ont mis Charest en place au Quebec. Les patrons de Chretien, Pratte, Dubuc, Charest, Sarkozy, Sabia, Rousseau, etc…

    Paul, si tu nous lis !

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